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Pégomas

Le nom de Pégomas « Pégoumas » dérive du latin « Pix », terre collante. Ce nom viendrait de l’ancienne industrie d’extraction de la résine de la poix (pègue veut dire « colle » en provençal).

Dans un texte de 1155, le village est cité « Pégomacium Au Moyen Age, le seigneur de Pégomas est le père abbé de Lérins.
Au Xllle siècle, la délimitation des terroirs de Pégomas et Auribeau n’étant pas facile, l’Abbé de Lérins fait écrire sur un parchemin en 1258: « ce sera le vallon de Saint Antoine, depuis la source du vivier jusqu’à la Siagne à Auribeau ». Par la suite, la frontière entre Pégomas et Auribeau fut déplacée sur les hauteurs.

En 1460, le territoire est déclaré lieu inhabité (habitat dispersé sans vie communautaire) suite aux guerres et à la peste. Il est repeuplé par des immigrants originaires de Ligurie. En 1515, des familles piémontaises instaurent la culture du riz qui, avec ses marais insalubres, entraînera un état sanitaire déplorable.
Sous Louis XIV, la population est très faible (200 à 250 habitants). Elle se disperse dans quelques bastides isolées, chacune portant jusqu’à nos jours, avec son quartier de terre, le nom du fondateur (« le Mûls »).

Au XVIle et XVIlle siècles, le village est à nouveau inhabité, comme la Roquette et Mandelieu.

En 1764, le Conseil de Ville décide de remplacer la chapelle Saint Pierre, bien dégradée, par une église digne de ce nom.
En 1772, le curé de la paroisse commence la rédaction de ses registres paroissiaux.

Le château du XVllle siècle est devenu une résidence privée. La croix de mission date de 1840.

Eglise Saint-Pierre

Pégomas était voué à l’élevage des bovins et des moutons, aux cultures maraîchères, et au charbon de bois dans ses forêts. Son essor agricole ne commença guère avant le début du XIXe siècle, par l’assainissement de la vallée, permettant les cultures maraîchères et celle du blé. Pégomas bénéficiait de terrains arrosables, le Grand Béal des moines de Lérins jusqu’à l’Abadie, et la Mourachone qui avait des moulins. Sa plaine alluviale souffrait malheureusement de longues inondations quand n’était pas maîtrisée la Mourachone, affluent de la Siagne. La rivière de la Siagne déposait beaucoup d’alluvions tout au long de son cours appelé plus tard « la Maïr Vieille » .

Au début du XXe siècle, la région a été troublée par les méfaits de bandits qui semèrent la terreur à Pégomas, Mouans et la Roquette, un suspect est arrêté en 1915, mais la vérité reste encore difficile à prouver.

La fontaine sur la place de la mairie date de 1906.